9 mai 2025
5 min

Bienvenue sur LeFil.vet
L'accès au site web nécessite d'être identifié.
Merci de saisir vos identifiants de connexion.
Indiquez votre email dans le champ ci-dessous.
Vous recevrez un email avec vos identifiants de connexion.
12 janvier 2022
Chaton à donner. Chiot à vendre. Accepter de diffuser une petite annonce nécessite désormais de la contrôler… sous peine d'une amende de 7500 euros
Avec le « bouche-à-oreille », les petites annonces sont un des facteurs d'achat d'un animal de compagnie pour mettre en relation un éleveur de chiens voire de chats, un professionnel, voire un particulier dont la chatte vient de mettre bas des chatons qu‘il voudrait bien placer.
Comme les animaux domestiques sont des êtres sensibles, cela fait déjà longtemps que les petites annonces de chiens et de chats sont encadrées par la loi. La nouvelle loi contre la maltraitance renforce considérablement cet encadrement et la responsabilité pénale de ceux qui les diffusent.
Ainsi, l'article L. 214-8 VI interdit « sauf dérogation » les petites annonces en ligne de cession d'animaux de compagnie (chiens, chats et autres) notamment sur des plateformes de petites annonces généralistes et sans tri.
Par dérogation, ces petites annonces sont donc permises pour les animaux de compagnie mais à plusieurs conditions.
En revanche, les particuliers et les associations de protection animale peuvent continuer à proposer en ligne des dons (gratuits) de chatons ou de chiens. Toutefois, dans ces petites annonces de dons, si la gratuité est parfois mentionnée, il est aussi curieusement mentionné des « frais d'adoption » pour les associations de protection animale ou une « participation aux frais » souvent sans autre précision sur leur montant. Ces frais pouvant dépasser 100 ou 200 €, ces dons gratuits apparaissent donc davantage, a posteriori, comme une « cession à titre onéreux » peu transparente que comme un véritable « don gratuit ». Une mention explicite sur la gratuité du don est pourtant déjà exigée.
Ces règles s'appliquent à tous les animaux de compagnie. Un animal de compagnie est défini comme un animal détenu par l'homme pour son agrément. Les équidés ne sont donc généralement pas considérés comme des animaux de compagnie, mais des animaux de sports, de loisirs ou de courses. Les annonces en ligne de ventes d'équidés ne sont sans doute pas visées par ces dispositions.
Les informations minimales d'une annonce de cession d'un chat ou d'un chien publiée en ligne, dans un journal papier, dans une vitrine (affichage…) sont déjà nombreuses (article L. 214-8-1 du code rural). À compter de 2023, ces mentions minimales sont amenées à s'allonger encore davantage.
Jusqu'au 31 décembre 2022, ces informations minimales restent les suivantes :
Une contravention de IV° classe (750 € d'amende) sanctionne les auteurs des annonces non conformes ainsi que ceux qui les diffusent.
À compter du 1er janvier 2023, ces obligations seront étendues pour les annonces de cession de tout animal de compagnie, pas seulement pour un chat ou un chien comme aujourd'hui. En outre, il sera obligatoire d'indiquer, en complément des informations ci-dessus :
Un décret devra ensuite préciser les modalités du contrôle d'identification des animaux mentionné dans les annonces, sans que cela retarde l'obligation de mentionner cette identification.
L'article 18 de la nouvelle loi introduit aussi une obligation supplémentaire importante aux sites qui hébergent des petites annonces en ligne mais aussi à tout annonceur et tout service qui héberge ces petites annonces qu'elles soient en ligne, dans un journal papier ou affichées sur une vitrine. Même s'ils ne sont pas l'auteur des petites annonces, les personnes qui les hébergent, les publient ou les affichent doivent désormais :
Le fait pour la plateforme ou le diffuseur de l'annonce de ne pas effectuer ce contrôle est puni de 7500 € d'amende (article L 215-14). Il convient donc de conserver la trace de la vérification des numéros d'identification des chiots ou chatons (ou, à défaut, de la mère) figurant sur les annonces. L'article L. 212-10 impose que tous les chiens, les chats et les furets soient identifiés préalablement à leur cession à titre gratuit ou onéreux.
La responsabilité pénale de la personne qui diffuse l'annonce est donc désormais engagée si elle ne procède à ces vérifications de conformité. Les cliniques vétérinaires qui diffusent ces petites annonces ne sont pas exonérées de cette nouvelle obligation de « labelliser » les petites annonces en conservant la trace de ce contrôle.
9 mai 2025
5 min
7 mai 2025
5 min
6 mai 2025
5 min
5 mai 2025
4 min
2 mai 2025
5 min
30 avril 2025
4 min