16 mai 2025
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L’ostéosarcome est fatal dans 80% des cas chez le chien. D’après la littérature, la durée moyenne de survie est plus que doublée si l’amputation est combinée à une chimiothérapie.
80% des ostéosarcomes du chien sont malins. Et dans 80% des cas, l’animal décède des suites des métastases pulmonaires particulièrement fréquentes pour ce cancer. Une récente revue de la littérature fait le point sur les options thérapeutiques actuelles, leur efficacité et l’espérance de survie associée.
L’amputation du membre atteint est le traitement de premier choix de l’ostéosarcome, la tumeur osseuse la plus fréquente chez le chien.
Comparée à la chirurgie conservatrice (exérèse de la tumeur et fixation d’une endoprothèse), l’amputation présente de multiples avantages. Elle supprime la tumeur primaire, soulage la douleur, réduit le risque de complications post-chirurgicales, nécessite une anesthésie plus courte et augmente la durée de survie (elle retarde l’euthanasie).
Après exérèse partielle, les infections sont effectivement très fréquentes (30 à 50% des cas), de même que les échecs de fixation de l’implant (20 à 40%). Et les récidives sont observées chez 15 à 25% des chiens. Un prix fort pour une intervention plus coûteuse et qui ne préserve la fonctionnalité du membre que dans 80% des cas. Elle est à réserver aux chiens présentant des troubles neurologiques ou orthopédiques.
Mais les métastases demeurent très fréquentes. Et l’amputation seule ne laisse espérer qu’une durée de survie bien inférieure à un an : de 1,5 à 10 mois (48 à 318 jours), moins de 5 mois pour les trois quarts des chiens, selon la localisation des métastases.
Une chimiothérapie associée en traitement adjuvant de la chirurgie ne supprime pas ce risque de métastases. Toutefois, elle augmente la survie moyenne, qui passe de 4,5 à 12 mois (138 vs 307 à 366 jours, selon les molécules employées). Une survie moyenne de 3 ans a même été observée avec la doxorubicine.
Alterner les molécules de chimiothérapie n’améliore pas le pronostic de survie, mais peut diminuer les effets indésirables du traitement.
La radiothérapie associée à la chimiothérapie apparaît comme la combinaison thérapeutique la plus efficace en termes de survie et de soulagement de la douleur. Mais elle impose une anesthésie générale de l’animal et reste parfois peu accessible, selon l’auteur de la revue.
Plusieurs protocoles expérimentaux de chimiothérapie ont été testés, sans apporter de bénéfice thérapeutique. En revanche, d’autres pistes de traitement, recourant notamment à des nanoparticules, sont à l’étude. Et leurs résultats préliminaires semblent encourageants.
La revue résume par ailleurs les principales données épidémiologiques de la maladie chez le chien. Elles sont synthétisées dans le tableau ci-dessous.
Épidémiologie et facteurs de risque de l’ostéosarcome canin
D’après Szewczyk et al. 2015.
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