4 juillet 2025
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Parmi les Nac, le hamster n'est pas très « nouveau », il est l'un des animaux de compagnie les plus populaires, de longue date. Ce rongeur a fait l'objet d'une large étude épidémiologique au Royaume-Uni (dans le cadre du projet VetCompass), où la population de hamsters de compagnie est estimée à 600 000 environ. L'objectif était d'identifier et quantifier les principaux troubles de santé de ces animaux, qui expriment souvent tardivement leurs symptômes (leur comportement de proie les amène à dissimuler les premiers signes) et ne sont pas faciles à examiner, d'autant plus qu'ils mordent facilement. Les résultats sont publiés en libre accès dans le JSAP.
Les chercheurs ont recensé un total de 16 605 hamsters de compagnie, présentés en 2016 dans les près de 900 cliniques vétérinaires généralistes adhérentes au programme (ou en 2015 puis en 2017, donc suivis sur la période). L'étude exclut donc les cas présentés ou référés en consultation spécialisée, et ne comprend évidemment pas les animaux décédés chez le propriétaire ou malades sans avoir été présentés à un vétérinaire.
En grande majorité, le motif de consultation était un trouble de santé, la médecine préventive n'étant pas vraiment développée pour ces animaux. Les quelques bilans de santé seraient plutôt des visites post-achat, dans le cadre d'un accord avec le fournisseur (animalerie).
Trois espèces de hamsters étaient principalement représentées :
Un peu plus de 200 cas cas concernaient des hamsters de Chine (Cricetulus griseus) ou de Cambell (Phodopus cambell).
L'effectif était réparti également entre mâles et femelles. Les hamsters dorés pesaient significativement plus lourd que les autres (133 grammes en médiane, contre 45 g et 25 g pour le hamster russe et celui de Roborovski).
Très peu d'individus sont stérilisés (0,5 %). Mais les auteurs rappellent que les bénéfices et risques de cette intervention (dans le cadre de la convenance) sont peu documentés. En outre, le hamster de compagnie étant souvent seul, ou avec des congénères de même sexe, la prévention de la reproduction est généralement sans objet.
Un échantillon de près de 4000 hamsters (3998 exactement) a été tiré au sort parmi les 16 600, et les données renseignées dans leurs dossiers médicaux ont été analysées.
Les résultats montrent que les principales maladies ou troubles observés sont :
Les autres catégories, comme les troubles urinaires ou les troubles de la reproduction pour les femelles, présentent ici une prévalence inférieure à 3 %.
La place des traumatismes en numéro 1 pointe l'importance de la prévention dans ce domaine, en informant les propriétaires sur les risques (bagarres entre congénères, chute en cas de mauvaise contention, électrocution, blessure par le chien ou le chat de la famille, écrasement si on lui marche dessus sans le voir…) et les moyens de les éviter.
Lorsque des informations plus précises étaient renseignées dans le dossier médical, elles montrent que les 10 affections les plus fréquentes sont :
Les auteurs précisent que le « syndrome de la queue mouillée » désigne ici une souillure de la région périnéale, d'origine digestive (diarrhée), génitale ou urinaire, et non la seule iléite proliférative (comme souvent dans la littérature scientifique), maladie particulièrement fréquente chez le hamster, et très souvent mortelle.
Certaines anomalies peuvent signaler des conditions de vie inappropriées, notamment les conjonctivites et plus largement les affections oculaires, qui peuvent découler d'une litière inadaptée ou mal entretenue, ou la pousse des ongles, qui peut résulter aussi d'un manque d'exercice, la pousse des dents si des éléments à ronger ne sont pas suffisamment fournis, etc.
Sur l'échantillon étudié, la mortalité atteint 34 %. Elle fait suite à une euthanasie à 84 %.
Lorsque renseigné, l'âge du hamster au moment du décès est de 1,75 an (soit 21 mois). Il est significativement plus élevé chez les mâles (2 ans) que chez les femelles (20 mois) ; la longévité des hamsters mâles est connue pour être plus longue que celle des femelles hors pathologie.
La maladie à l'origine de la mort ou de la décision d'euthanasie est, par ordre de fréquence :
Considérant plus largement les groupes de maladies ou de troubles, les plus souvent fatals sont les suivants : maladies tumorales, présence d'une masse, entéropathies, traumatismes, pneumopathies, collapsus, affections de la colonne vertébrale, troubles ophtalmologiques, affections cutanées, atteintes du système nerveux central.
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