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20 août 2025
La santé mentale des salariés français est dégradée en particulier chez ceux en contact avec le public
La santé mentale est définie par l'Organisation Mondiale de la Santé comme l'« état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d'être en mesure d'apporter une contribution à la communauté ».
Le niveau de santé mentale des salariés impacte fortement les entreprises et organisations : baisse de productivité, désengagement, absentéisme, turnover, altération de la réputation… Et des études montrent qu'elle est fortement dégradée à l'heure actuelle en France.
Selon le dernier baromètre Ipsos/Qualisocial, mené en décembre 2024, 1 salarié sur 4 estime que sa santé mentale est mauvaise. La santé mentale a même été déclarée « Grande cause nationale » par le gouvernement pour l'année 2025.
Dans l'enquête, les salariés étaient questionnés sur leur propre évaluation de santé mentale, en se basant sur leur propre niveau de stress, d'anxiété voire de sentiment dépressif. Et l'ensemble des professions sont concernées. À des degrés variables toutefois.
Les secteurs d'activité les moins concernés sont la construction, l'industrie, les entreprises de service et les professionnels de santé (environ 20 % des salariés avec une santé mentale basse). À l'autre bout de l'échelle, les entreprises montrant une santé mentale la plus dégradée sont les métiers du secteur social, de l'hébergement et de la restauration et du commerce (30 à 35 % des salariés). Ce sont ainsi préférentiellement des métiers en contact avec le public. Il n'existe pas, dans cette enquête, de données spécifiques aux vétérinaires, qui cumulent 2 aspects : une profession de service et de santé, mais aussi directement au contact du public.
Plusieurs facteurs sont identifiés comme en lien avec la santé mentale.
La taille de l'entreprise n'est pas considérée comme influençant le niveau de santé mentale ; il n'existe en tout cas pas d'impact démontré dans les entreprises de moins de 5 000 salariés.
Toutes choses égales par ailleurs, le manque de confiance dans l'avenir a un impact très important sur la santé mentale des salariés. Ainsi, la probabilité que celle-ci soit dégradée est 4,3 fois plus importante chez ceux chez lesquels la confiance en l'avenir est faible.
Ensuite, cette probabilité de trouver une mauvaise santé mentale est 1,5 fois plus importante chez les salariés ayant une faible d'estime d'eux-mêmes et une faible confiance en eux, une faible capacité de rebond et un mauvais équilibre émotionnel.
En revanche, la capacité d'action et d'autonomie dans le travail est considérée comme sans impact significatif.
Toujours sur la base de comparaisons au sein des 3 000 réponses de l'étude, il apparaît que l'impact le plus important concerne les capacités de concentration. Les salariés bénéficiant d'une très bonne santé mentale déclarent 2,4 fois plus souvent que ceux qui se déclarent en très mauvaise santé mentale avoir une bonne concentration.
Les autres différences notables sont la capacité de recommander son entreprise (+72 % en faveur de la catégorie de ceux ayant une très bonne santé mentale), l'énergie au travail (+55 %) et l'implication (+21 %).
Interrogés sur les axes prioritaires à travailler, les salariés citent en premier lieu et au même niveau : d'une part, les conditions de travail, et d'autre part, l'ambiance de travail. Les premières regroupent à la fois les outils et le matériel disponibles pour travailler, la sécurité, l'environnement de travail et la santé. La seconde rassemble les relations au travail, les pratiques managériales, la qualité et la quantité de moments conviviaux, et l'organisation des réunions. Ainsi, 63 % des répondants considèrent que ces items devraient être améliorés dans leur entreprise.
Viennent ensuite, dans l'ordre, l'organisation du travail et l'autonomie, puis la communication autour de la culture d'entreprise et la participation aux décisions de changements, et enfin le développement des compétences et la formation.
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