28 mai 2025
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Ce n'est pas souvent que la médecine vétérinaire a les honneurs de Nature… C'est le cas, pour la canine, dans l'édition du 2 février du prestigieux journal scientifique, avec la présentation sur 7 pages de l'étude DAP, pour ‘Dog Ageing Project', sur le vieillissement des chiens. Car cet ambitieux projet nord-américain est une « étude longitudinale de long terme », lancée en 2011 à titre préliminaire, puis relancée en 2019 pour inclure 10 000 chiens. Pour ce troisième lancement, en 2022, c'est le suivi de 30 000 chiens dans le pays qui est annoncé. L'étude va collecter pour chaque individu « des données biologiques, des informations environnementales, le dossier médical électronique, la totalité de sa séquence génomique, les phénotypes clinicopathologique et moléculaire à partir des cellules sanguines, du plasma et d'échantillons fécaux ».
Pourquoi ces vétérinaires, médecins, généticiens et autre chercheurs des universités de Washington, du Texas et de Princeton ont-ils choisi le chien ? « L'essentiel de ce que nous savons sur la biologie du vieillissement provient d'espèces animales adaptées au laboratoire et consanguines, dont des levures, des helminthes, des mouches et des souris ». Par rapport à elles, « le chien partage l'environnement humain, a un système de soins sophistiqué, mais a une durée de vie beaucoup plus courte que celle de l'Homme. Il offre donc une opportunité unique d'identifier les facteurs génétiques, environnementaux et de mode de vie associés à une durée de vie saine ». C'est pourquoi DAP « change le chien de compagnie en modèles animal puissant », afin de « découvrir les mécanismes moléculaires sous-jacents des facteurs influençant le vieillissement ».
Ce projet scientifique repose sur la participation des propriétaires de chiens, et sera accompagné par « une équipe de plus de 100 employés, étudiants, professeurs et vétérinaires de plus de 20 établissements universitaires, et de plus de 30 000 participants canins ». Les auteurs ont donc créé une plateforme consacrée à l'étude, qui sera en “open data” « dans les prochains mois », dont les objectifs sont :
Tous les chiens sont éligibles car les auteurs veulent capturer l'espèce dans sa diversité : sexe, âge, races et croisés… Il y aura donc cinq cohortes emboîtées :
2022 sera la première année de l'exploration des données “omiques” (génome, métabolome, etc.) pour les cohortes ‘précision' et ‘triad'. Tous les chiens sont géolocalisés pour leurs résidences. Principale et secondaire (codes postaux). Et les données environnementales (taux de microparticules dans l'air, taux d'ozone, SO2, CO, météo etc.) et sociales (catégorie socioprofessionnelle du quartier, accessibilité de zones de promenade…) provenant de banques de données publiques, y seront rattachées. Les auteurs espèrent ainsi « créer une ressource capable de transformer la médecine vétérinaire, la recherche sur le vieillissement et de nombreux domaines d'enquête scientifiques et non scientifiques ». Il faut leur souhaiter que ce troisième lancement sera le bon…
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