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6 juillet 2015

Le chat bondit encore à 12,7 millions en 2014 contre un chien plus léger à 7,3 millions

par Eric Vandaële

Si le chat poursuit son ascension et le chien son recul, il y aura deux fois plus de chats que de chiens dès 2016. Données Facco et Insee.

Chat des villes et chien des champs. Chat urbain ou chien de jardin. Chat qui grimpe et chien qui recule. En 2014, moins d’un foyer sur deux possède un chien ou un chat selon l’enquête de référence sur le taux de possession d’un animal de compagnie en France.

 
Si le chat poursuit son ascension et le chien son recul, il y aura deux fois plus de chats que de chiens dès 2016. Données Facco et Insee.
 

Voilà longtemps que le nombre de chats domestiques a dépassé le nombre de chiens. Mais la tendance s’est encore accélérée entre 2012 et 2014. Si elle se poursuit, il y aura deux fois plus de chats que de chiens dès 2016.

Les effectifs de chats domestiques continuent donc à grimper de plus de 5 % par an pour atteindre 12,7 millions d’individus en 2014. Alors que ceux des chiens régressent pour descendre à 7,3 millions.

Tous les deux ans, la Sofres interroge 14 000 foyers sur leur possession d’un animal de compagnie, à la demande de la Facco (le syndicat français des fabricants de petfood). Cette enquête privée est d’une telle ampleur qu’elle sert de référence sur la population française de chiens et de chats domestiques dans la plupart des rapports officiels, en l’absence d’autres sources publiques plus fiables.

Des chiffres de référence

Ainsi, les chiffres de référence pour les deux ans à venir aboutissent à :

  • 7,26 millions de chiens (-2 % par rapport à 2012),
  • 12,68 millions de chats (+11 % par rapport à 2012),
  • 2,84 millions de petits mammifères dont les lapins et les furets (+7 %),
  • 5,75 millions d’oiseaux de compagnie (-11 %),
  • 34,22 millions de poissons d’aquarium (-2 %). 

Plus de chats, mais pas beaucoup plus de propriétaires

D'après les données Facco 2015 de l'enquête 2014.

Le point marquant de cette enquête reste donc la forte poussée du nombre de chats qui gagne 1,3 million d’individus (+11 % en deux ans). Curieusement le taux de possession des chats ne progresse pas dans les mêmes proportions, avec 28 % de foyers avec au moins un chat en 2014 contre 27 % en 2012 (+3,7 %).

En dix ans, le nombre de chats a augmenté de près d’un tiers.

Les chiens restent sur une lente pente descendante depuis dix ans, en perdant chaque année 1 % de leurs effectifs. Plus inquiétant, à l’inverse des chats, le nombre de propriétaires diminue plus rapidement : -5,2 % en deux ans. Désormais, seulement un foyer sur cinq possède un chien. En 1998, un tiers des foyers possédait un chien. La chute de la population canine est donc plus importante qu’il n’y paraît.

Moins d’un foyer sur deux

La possession d’un seul animal (ou monopossession) est donc la règle pour 81 % des propriétaires de chiens et les deux tiers des possesseurs de chats. La moyenne est à 1,3 chien et 1,63 chat par détenteur.

Moins d’un foyer sur deux possède un chien ou un chat.

Le Jack Russel détrône le Caniche

Source Facco.

Changement de taille dans la population canine : la part des petits chiens de moins de 11 kg grossit. Le Labrador reste pourtant la première race possédée, devant le Yorkshire Terrier. Mais, surprise, le Jack Russel Terrier chasse le Caniche de la troisième marche du podium des races canines.

Chien de jardin et chat d’appartement

Les profils de possesseurs d’animaux ne changent pas.

Les possesseurs de chiens habitent une maison pour 81 % d’entre eux avec un jardin dans la quasi-totalité des cas (98 %). Le chien urbain d’appartement est donc assez rare : moins de 20 % des propriétaires.

Les détenteurs de chats sont plus nombreux à habiter en appartement (30 %), même si la grande majorité d’entre eux (70 %) habite aussi une maison avec jardin.

Chat des villes et chien des champs

Répartition des foyers possédant un chien ou un chat selon la taille de l'agglomération. D'après les données Facco 2015 de l'enquête 2014.

Dans la même veine, les possesseurs de chiens sont plus nombreux (38 %) à habiter des zones rurales que des agglomérations de plus de 100 000 habitants ou Paris et sa banlieue (30 %).

Les proportions s’inversent pour les propriétaires de chats qui, pour moins de 30 %, habitent en zones rurales et pour 38 % en villes (> 100 000 habitants).