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12 janvier 2021
La race du chat et son environnement de vie semblent sans influence sur le risque de lymphome
Le lymphome félin est considéré comme la tumeur la plus fréquente dans l'espèce féline. Afin de chiffrer son incidence et sa prévalence, au Royaume-Uni au moins, des chercheurs britanniques ont à nouveau exploité les données du projet VetCompass, qui collecte les dossiers médicaux d'un large réseau de cliniques vétérinaires du pays (plus de 600 ici). Ils ont également analysé les informations disponibles pour déterminer les facteurs de risque de la maladie.
Au plan méthodologique, tous les cas de lymphomes félins diagnostiqués ou suivis dans les cliniques généralistes participantes ont été recensés sur une année (2016). Les centres de référés ne sont pas inclus afin d'éviter une surestimation de la fréquence de la maladie, et d'obtenir des estimations relatives à la population féline générale.
La mise en perspective des cas répertoriés avec l'ensemble des effectifs de chats reçus en consultation cette année-là a ainsi permis de calculer une prévalence annuelle de 48 pour 100 000 individus (0,48 ‰), et une incidence annuelle de 32 pour 100 000 (0,32 ‰). Ces chiffres pourraient être sous-estimés, selon les auteurs, compte-tenu des frais que représentent les examens nécessaires à l'établissement du diagnostic de certitude, potentiellement refusés par les propriétaires.
Sans surprise, la localisation du lymphome est le plus souvent abdominale (puis lymphatique et respiratoire), généralement digestive. Lorsque renseigné, le grade de la tumeur est le plus fréquemment intermédiaire ou élevé (à 73 %).
Pour identifier les facteurs de risque du lymphome félin, l'analyse a porté uniquement sur les nouveaux cas diagnostiqués sur la période d'étude (180, comparé à 803 cas contrôles), en ayant préalablement écarté les chats âgés de moins de 2 ans (en lien notamment avec l'objectif d'évaluer l'impact potentiel des facteurs environnementaux).
L'analyse multivariée identifie ainsi 4 paramètres significativement associés au risque de lymphome :
Le statut FeLV et FIV des chats n'a pas été analysé ici, il était trop rarement renseigné dans les dossiers médicaux des chats. Un plus grand risque de développement d'un lymphome chez les chats positifs est suspecté, selon les données d'autres études (mais plutôt chez les jeunes chats). Ici toutefois, le type de vaccination, c'est-à-dire incluant ou non la valence FeLV, s'est révélé sans corrélation avec le risque de maladie (mais les informations des dossiers médicaux étaient souvent parcellaires). Alors que la vaccination contre le FeLV pourrait potentiellement avoir un effet protecteur vis-à-vis du lymphome félin. Ces hypothèses restent ainsi à explorer.
De même, de précédents travaux rapportent une prédisposition du siamois et des races orientales, qui n'est pas retrouvée ici.
L'exposition au tabac, aux pesticides agricoles ou encore au radon comme facteurs favorisant les lymphomes chez l'homme et les animaux domestiques (le chien en particulier) est controversée. Ici, l'étude a évalué l'éventuel impact de l'exposition au radon ou aux pesticides en s'appuyant sur le lieu du domicile des propriétaires des chats. Mais les résultats ne montrent pas de différence significative entre les niveaux d'exposition et la fréquence des lymphomes chez les chats. Le mode de vie des chats (ayant ou non accès à l'extérieur) n'était toutefois pas pris en considération.
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