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18 mars 2021
Prépondérance des adénomes corticotropes parmi les tumeurs de l'hypophyse
Chez l'homme, les tumeurs de l'hypophyse représentent 10 à 17 % des tumeurs intracrâniennes selon les études, tandis qu'elles compteraient pour 13 % chez le chien et 9 % chez le chat. Observant que leur fréquence augmente chez ce dernier, sans doute en lien avec une meilleure médicalisation, des cliniciens d'Utrecht aux Pays-Bas, ont réalisé une revue de la littérature, publiée en libre accès dans le Veterinary Journal.
La médecine humaine différencie les adénomes des carcinomes, ces derniers étant associés à la seule dissémination de métastases sans se baser sur des critères histologiques. Les auteurs proposent de retenir le même classement en médecine vétérinaire. Chez l'homme ces métastases sont « exceptionnellement rares ». Selon les données de la littérature, il en est de même pour les carnivores domestiques.
En revanche, les tumeurs de l'hypophyse peuvent entraîner des compressions des structures locales responsables de troubles neurologiques et, s'agissant de tumeurs fonctionnelles, des troubles hormonaux.
Selon leur localisation, les tumeurs fonctionnelles sont associées à une sécrétion anormalement élevée de diverses hormones. Et sur ce point, les différences entre espèces sont importantes. Chez l'homme, en effet, les tumeurs de l'hypophyse sont, par ordre de fréquence :
Les autres types, mélanotropes (mélanine) et thyrotropes (TSH), sont plus rares. La sécrétion de plusieurs hormones est possible, soit par la présence concomitante de plusieurs tumeurs hypophysaires, soit par celle d'une tumeur plurisécrétante.
Chez le chien, sans surprise, les tumeurs corticotropes, responsables d'un hypercorticisme hypophysaire (maladie de Cushing), sont les plus décrites, de très loin. Et chez le chat, ce sont les somatotropes (associée à une acromégalie), devant les corticotropes à nouveau, voir tableau en illustration principale.
Les tumeurs somatotropes restent sporadiques chez le chien. Toutefois, l'hypersomatotropisme n'est pas rare dans cette espèce, mais son origine est alors autre qu'hypophysaire (mammaire en particulier).
Les tumeurs non fonctionnelles (non sécrétantes) peuvent éventuellement entraîner un syndrome tumoral par compression. En revanche, elles ne sont pas associées à un syndrome hormonal. Elles restent donc généralement cliniquement silencieuses (à l'instar des tumeurs gonadotropes dans l'espèce humaine) et leur fréquence est probablement sous-estimée.
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