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21 octobre 2020
94 élus, 44 femmes et 50 hommes. Les élections ordinales 2020 sont disputées dans 5 régions sur 12
Entre le 6 et le 20 octobre, 9 heures 30, les vétérinaires ont voté pour élire 94 conseillers régionaux ordinaux, environ la moitié des élus des conseils régionaux de l'ordre des vétérinaires. Le scrutin électronique a été rapidement dépouillé hier matin. Il y avait 95 sièges à pourvoir pour 136 candidats déclarés : une majorité de candidats hommes (57 %) pour une minorité de femmes (43 %). Il n'y a toutefois jamais eu autant de consœurs à se présenter à ses élections régionales.
Au final, pour la première fois, la parité est presque atteinte avec 47 % de consœurs élues (ou réélues) versus 53 % d'hommes, soit 44 consœurs pour 50 confrères. Un siège reste vacant dans la région Centre-Val-de-Loire par manque de candidat(e). Il n'y avait que trois candidats, tous masculins, pour quatre sièges à pourvoir.
Sans changement, le mandat des nouveaux élus est de six ans. Les conseils sont renouvelés par moitié tous les trois ans. Les 94 nouveaux élus de 2020 rejoindront les 91 élus en 2017 jusqu'en 2023.
Avec l'application des règles destinées à encourager la parité, une consœur ou un confrère ne peut pas voter pour plus de la moitié des sièges pour un homme ou plus de la moitié des sièges pour des femmes (à l'arrondi près en cas de nombre impair de sièges à pourvoir). Il n'y a plus qu'une seule région — le Centre-Val-de-Loire, où aucune consœur ne s'est présentée, alors qu'en 2017, il n'y avait aucune candidate dans trois (anciennes) régions : Bourgogne, Alsace et Poitou-Charentes.
Dans deux régions qui présentent plus de consœurs candidates que de confrères, la Bretagne et l'Aquitaine, cela conduit à ce que tous les candidats hommes soient élus… En Bourgogne, il y avait aussi 8 consœurs et 7 confrères, pour seulement trois sièges. Du fait de cette compétition, le taux de participation est exceptionnellement élevé : presque 50 %.
Dans les autres régions, les candidats sont aussi ou plus nombreux que les candidates. Paradoxalement, les consœurs ont davantage de chances d'être élues si elles sont beaucoup moins nombreuses à se présenter que les hommes. Car, dans une telle hypothèse, les voix des confrères ne peuvent pas s'éparpiller sur un grand nombre de candidates.
C'est notamment le cas en Pays-de-la-Loire avec huit sièges à pourvoir. Les quatre candidates sont toutes élues. Alors que les 12 candidats masculins se disputent les quatre sièges restants. De même, en région PACA (neuf sièges à pourvoir), les cinq consœurs candidates sont toutes élues. Les confrères ont quatre sièges, mais le dernier élu, à égalité de voix avec le premier « battu », l'est au bénéfice de l'âge (le plus jeune). Dans ces deux régions, la participation est assez élevée : 28,4 % en Pays-de-la Loire, presque 25 % dans la circonscription de PACA la plus disputée.
Les élus restent ceux qui ont obtenu le plus grand nombre de voix, quel que soit leur sexe. Le système ne garantit donc pas la parité. Mais il la favorise en encourageant les électeurs à voter pour autant d'hommes que de femmes.
Le taux de participation est aux alentours de 20 % à 25 %. Il s'élève au-dessus de 25 % quand le nombre de candidats est supérieur au nombre de sièges à pourvoir.
Les noms des 94 conseillers ordinaux élus figurent dans le tableau ci-dessous. La répartition est plus ou moins complexe selon les régions, car il a parfois été constitué des circonscriptions électorales afin de garantir la représentativité de vétérinaires issus des territoires ruraux moins denses en vétérinaires.
Au global, un conseil régional est composé de 8 à 18 conseillers ordinaux sur la base d'environ un élu pour 100 vétérinaires inscrits à l'ordre soit :
Pour les régions avec moins de 800 inscrits, huit conseillers ordinaux,
Source : Données CNOV
Les résultats sont aussi présentés ci-dessous par ordre alphabétique des nouvelles régions.
Pour la grande région Auvergne-Rhône-Alpes (Aura), il y avait dix sièges à pourvoir pour dix candidats, six hommes et quatre femmes qui sont donc tous élus ou réélus. Le taux de participation n'est que de 19,3 % sur près 2700 vétérinaires inscrits à l'Ordre. Les élus sont les suivants :
Avec ses deux circonscriptions, la Bourgogne–Franche-Comté fait partie des régions très disputées avec un taux de participation record : 50 % en Bourgogne, 35 % en Franche-Comté. Les conseillers élus sont tout de nouveau élus.
Pour la Franche-Comté, deux des trois candidats sont largement élus : Benjamin Verdon (84,6 % des 123 suffrages exprimés) et Alexandra Soly-Bruchon (75,6 %).
Dans la Bourgogne, 15 candidats se présentaient pour seulement trois sièges. Sont élus :
Peu de suspens chez les Bretons, où il n'y avait que huit candidats, dont cinq femmes, pour sept postes. Les trois candidats masculins sont donc élus ainsi que quatre consœurs sur cinq :
Le dernier poste s'est joué à seulement trois voix d'écart.
Pas de suspens non plus pour la région Centre- Val-de-Loire avec seulement trois candidats pour quatre postes. En 2017, cette région avait élu trois consœurs pour un seul confrère. Trois ans plus tard, c'est presque l'inverse avec seulement trois confrères élus et un poste vacant :
Les trois circonscriptions électorales de grande région Grand-Est respectent le contour des anciennes régions Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine. Les élus sont tous des élus sortants.
En Alsace, il n'y avait que deux candidats sortants pour deux postes : Stéphane Borek, réélu avec 83,8 % des 68 suffrages exprimés et Joëlle Guiot Vanbrabant, réélue avec 75 % des voix.
En Champagne-Ardenne, il y avait quatre candidats, dont une femme pour trois postes. Le secrétaire général sortant, Arnaud Mourey, est réélu avec 90,9 % des 88 suffrages exprimés. Thierry Azoulay et Claire Borroux-Mens sont réélus à égalité en nombre de voix (62 voix).
En Lorraine, la parité est respectée avec deux consœurs et deux confrères, tous réélus :
La Picardie et le Nord-Pas-de-Calis n'envoient que des nouveaux élus.
Pour le Nord-Pas-de-Calais, les quatre candidats, deux hommes et deux femmes, sont élus :
Pour la Picardie, trois des quatre candidats sont élus :
Pour l'Ile-de-France, il y avait huit postes à pouvoir pour douze candidats, six hommes et six femmes. Les huit élus recueillent au moins 40 % des 453 suffrages exprimés :
Rattachés à la région Ilde-de-France, les DOM ont élu Gil Samuel avec 72 % des 82 suffrages exprimés et un taux de participation de 30 %. Un autre candidat est largement battu.
La Normandie fait partie des régions disputées avec huit sièges pour 14 candidats, 8 hommes et 6 femmes. Le dernier siège s'est joué à une seule voix près. Les huit élus sont :
La grande région Nouvelle-Aquitaine rassemble trois circonscriptions électorales qui suivent presque le découpage des anciennes régions. Presque. La Dordogne est rattachée aux départements du Limousin. À une seule exception près, les neuf candidats élus sont tous des élus sortants
Dans l'ancienne Aquitaine, les six candidats, dont quatre femmes, se disputent cinq sièges. Sont donc réélus :
Pour le Limousin étendu à la Dordogne, les deux seuls candidats sont réélus : Eric Bernard, vice-président sortant avec 88,8 % des 76 suffrages, et Priscilla Dederen (77,6 %).
Enfin en Poitou-Charentes, c'est la prime au sortant. Sur les quatre candidats, les deux sortants sont réélus : Caroline Schoenen avec 64,8 % des 128 suffrages exprimés et Laurent Tresse (53,1 %).
Aucun suspense dans la grande Occitanie où il y avait neuf candidats pour neuf postes. Sont donc élus,
La région PACA se divise en trois : les trois départements maritimes les plus urbanisés (06, 13, 83) avec cinq sièges à pourvoir, les trois départements plus ruraux de l'arrière-pays (04, 05 et 84) avec quatre sièges et la Corse avec un seul poste.
Pour les trois départements maritimes (06, 13, 83), les cinq élus sur les neuf candidats sont :
Pour les départements plus ruraux de l'arrière-pays (04, 05 et 84), les quatre candidats sont tous élus avec une quarantaine de voix sur les 56 suffrages exprimés :
Enfin, le seul élu de Corse sur les deux candidats est Bernard Fabrizy avec 15 voix sur les 21 votants de l'île de Beauté.
Dans les Pays-de-la-Loire, il y avait seize candidats (dont quatre femmes) pour huit postes. Les quatre femmes sont donc élues avec le plus de suffrages suivis par quatre confrères sur les 12 candidats :
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