5 juillet 2019

Ils tiennent sur une page. Les chiffres-clés de la démographie vétérinaire à fin 2018 sont succinctement présentés par l'Ordre national des vétérinaires dans son dernier rapport d'activité (téléchargeable sur son site).

Ils montrent d'abord la stabilité des effectifs inscrits au tableau de l'Ordre : ceux-ci atteignent 18 548 au 31 décembre 2018. L'année précédente, ils s'étaient arrêtés à 18 341 (soit 207 de moins à peine). Il y a quelques mois seulement, en avril, l'Ordre avait publié son Atlas démographique de la profession vétérinaire édition 2018, sur les données de 2017 donc (voir LeFil du 12 avril 2019). Ces premières nouvelles statistiques sont ainsi un rapide aperçu de la démographie en 2018, à étoffer dans la prochaine édition de l'atlas.

-10 % d'hommes

Sans surprise, la répartition entre consœurs et confrères penche de plus en plus en faveur des premières. Celles-ci représentent désormais 52,6 % % de l'effectif total, avec près de 9 800 inscrites. Les hommes sont 10 % de moins (près de 8 800 inscrits, voir illustration principale).

L'évolution est durable. Car la répartition est édifiante mais sans surprise concernant les nouveaux inscrits. Ceux-ci sont des femmes pour près de trois quarts (73,6 %) avec 667 entrantes sur le total de 906 en 2018. L'année précédente, les femmes représentaient même 76 % des nouveaux entrants (615/810).

De moins en moins de diplômés de France

Parmi ces nouveaux entrants, seule une grosse moitié est diplômée de l'une des quatre écoles françaises : 471 sur les 906, soit 52 % (contre 54 % en 2017). Ils sont presqu'autant – 424 exactement – à sortir d'une école d'un autre pays d'Europe (Belgique, Espagne, Italie, Roumanie…) et un petit nombre (11) d'un établissement hors Europe.

Et toujours moins de « ruraux »

Les données présentées renseignent aussi sur la répartition des vétérinaires selon les espèces soignées. Voir ci-après la répartition en 2018 (à gauche) et par comparaison celle de 2017 (à droite).

Cette répartition est assez voisine. Parmi les praticiens, seule la part des praticiens « ruraux » purs évolue de plus d'1 point, à la baisse (9,8 % en 2018 contre 11 % en 2017). Les autres évolutions sont surtout liées au pourcentage en hausse de la catégorie « autres », qui inclut les non praticiens (5,1 contre 3,1 %).

Répartition par espèces traitées des vétérinaires inscrits au tableau de l'Ordre

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Un peu plus de collaborateurs libéraux

En termes de modalité d'exercice, la croissance de la part des salariés du secteur privé se retrouve un peu, avec +0,5 point (3,7 % en 2018 vs 3,2 % en 2017, voir ci-après).

Dans le secteur libéral, les répartitions restent relativement stables, avec toutefois une légère diminution de l'exercice individuel (13,8 vs 14,4 %, soit -0,6 point) et de l'exercice comme salarié (32,5 vs 33,3 %, soit -0,8 point), et une légère augmentation de la pratique en association (43,9 vs 43,6 %, soit +0,3 point). La proportion de collaborateurs libéraux est en légère hausse : 5,7 vs 5,1 % (+0,6 point).

Répartition par modalité d'exercice des vétérinaires inscrits au tableau de l'Ordre

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Le nombre d'établissements vétérinaires est à la hausse : 8 053 versus 7 863 en 2017, soit +190 (+2,4 %).

Activités des commissions de l'Ordre

L'essentiel du rapport d'activité est évidemment consacré aux réalisations du Conseil national et des diverses commissions de l'Ordre des vétérinaires en 2018 (Innovation et prospective, Santé publique vétérinaire, Vétérinaire et bientraitance animale, Droit et justice, Prévention et gestion des risques, Formation, Observer informer et communiquer, Relation avec les CROV) : une double page chacune.