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21 janvier 2019
Télémédecine. Un examen face-à-face de moins d'un an reste obligatoire avant une téléconsultation en humaine
Pour les vétérinaires, « la télémédecine, c'est pour demain ». Le président du Conseil national de l'Ordre des vétérinaires, Jacques Guérin, l'a inscrit dans sa « liste de courses » 2019 en demandant au ministère de l'agriculture, lors de sa cérémonie officielle des vœux le 8 janvier, une modification en ce sens du code rural. Il s'agira donc de rendre possible, « sous conditions », la réalisation à distance de certains actes de médecine vétérinaire.
Jacques Guérin inscrit aussi à sa liste de courses, deux autres amendements de la partie législative du code rural sur deux sujets où le vide juridique est préjudiciable à la santé animale.
« La télémédecine, c'est maintenant ! » titre un communiqué de presse de ministère de la santé de l'an dernier. Pourtant, en santé humaine, la télémédecine, c'était aussi déjà hier. Car cela fait depuis 2010 que le code de la santé publique définit et encadre strictement cinq actes de télémédecine. Et, même en médecine vétérinaire, le code de déontologie prévoit déjà que les ordonnances puissent être « authentifiées » par une signature électronique depuis octobre 2003 (article R.242-38 du code rural).
Néanmoins, la fin de l'année 2018 marque indéniablement un tournant dans le « déploiement de la télémédecine » en médecine humaine. Car depuis le 15 septembre, les téléconsultations sont remboursées par l'assurance maladie au même niveau qu'une consultation en face-à-face.
Mais le ministère de la santé prévient qu'il n'est pas question que la télémédecine se substitue à la « relation personnalisée entre le médecin et son patient ». D'ailleurs, la téléconsultation ne sera remboursée que si le patient a déjà consulté en face-à-face ce médecin depuis moins d'un an .
La téléconsultation ne doit pas non plus permettre à un patient de s'affranchir du parcours de soins. Le passage par la case « médecin traitant généraliste » reste obligatoire avant la (télé)consultation d'un spécialiste.
La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a donc fréquemment mis en garde les patients contre les sites web ou les applis qui proposent des « téléconsultations remboursées » si une consultation préalable en face-à-face n'a pas été réalisée.
Selon le code de la santé publique (art L. 6316-1), « la télémédecine permet [à distance] d'établir un diagnostic, d'assurer un suivi à visée préventive ou post-thérapeutique, de requérir un avis spécialisé, de préparer une décision thérapeutique, de prescrire des produits, de prescrire ou de réaliser des prestations ou des actes, ou d'effectuer une surveillance de l'état des patients. »
Sur cette base, cinq actes de télémédecine sont davantage précisés et encadrés.
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