4 octobre 2023
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Une enquête de la Fédération des Vétérinaires Européens vient révéler les écarts de revenus entre hommes et femmes dans notre profession. Comme dans de nombreux autres métiers, ils sont significatifs (28 % en moyenne), et pas en faveur des femmes.
Le rapport final de l’enquête de la Fédération des Vétérinaires Européens (FVE) sur les revenus des vétérinaires n’est pas encore bouclé, mais la FVE en publie la première donnée saillante. Elle concerne les écarts de revenus entre hommes et femmes vétérinaires. L’enquête en ligne a obtenu des réponses de 13 000 vétérinaires, dans 26 pays d’Europe. Ce qui est probablement représentatif de la situation des professionnels en activité.
Alors que le sexe ratio des répondants est équilibré (50/50) au global, la proportion de femmes vétérinaires est « très majoritaire pour les moins de 40 ans ». Pour autant, « les femmes sont payées considérablement moins [que les hommes], en moyenne 28 % de moins. Cela peut être lié au fait que les femmes prennent une “pause familiale”, travaillent plus à temps partiel (26 % d’entre elles, contre 12 % des hommes, ou sont surreprésentées dans certaines parties de la profession que sont traditionnellement sources de niveaux de rémunération plus faibles », écrit l’association, qui représente plus de 100 000 vétérinaires auprès de Bruxelles.
A noter que ce résultat d’enquête peut être indirectement validé pour la France. En effet, une enquête de l’Insee sur les revenus des professionnels indépendants en 2011, publiée en février dernier, contenait des données sur la profession vétérinaire. Et les chiffres français montraient que les femmes gagnaient en moyenne 27 % de moins que leurs confrères masculins (3 800, contre 6 000 €/mois, respectivement).
Aux USA, une analyse sociologique de la féminisation de la profession, publiée en 2010, avait montré que les deux sexes se comportent de la même façon sur certains déterminants : le salaire attendu ou les subventions fédérales aux études (mesure prise pour pallier le manque de vétérinaires). En revanche, l’augmentation du coût des études détourne plus les candidatures masculines que féminines. Et c’est bien l’arrivée massive de femmes dans les études vétérinaires qui fait « fuir » les candidatures masculines : pour 1 % de femmes en plus dans le corps étudiant, il y a 1,7 % de candidatures masculines en moins l’année suivante. L’auteure indiquait aussi qu’il ne devrait pas se produire de « ghettoisation » (lorsque la minorité masculine occupe les postes les plus rémunérateurs) aux USA. En effet, « les [revenus] des femmes ont dépassé les hommes dans le domaine le plus lucratif de la médecine des animaux de compagnie, tandis que les hommes dominent le domaine moins rémunérateur des animaux de rente »…
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