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14 janvier 2019

Élevage félin : le ragdoll entre dans le top 5 en 2018

par Agnès Faessel

Temps de lecture  2 min

Seules 8 races de chats dépassent en 2018 les 1500 naissances sur l'année ; ce sont les mêmes qu'en 2017 et (presque) dans le même ordre. Figure : livre officiel des origines félines (LOOF).
Seules 8 races de chats dépassent en 2018 les 1500 naissances sur l'année ; ce sont les mêmes qu'en 2017 et (presque) dans le même ordre. Figure : livre officiel des origines félines (LOOF).
 

En 2018 en France, le LOOF (livre officiel des origines félines) a émis 42 804 pedigrees de chats de race. C'est près de 3000 de plus qu'en 2017 (2906 exactement), soit une progression de +7,3 % en un an.

Dès le premier janvier dernier, le LOOF a communiqué ses chiffres de l'année juste écoulée. L'organisme propose sur son site ses statistiques toutes races confondues, mais aussi détaillées par race ou groupe de races, et depuis 16 ans (2003-2018). Dans leur globalité, les inscriptions ne font que croître depuis 10 ans, et ont quasiment doublé sur cette période.

Le Maine coon, indétrônable

En 2018 encore une fois, le Maine coon compte le plus de nouveaux pedigrees : il représente à lui seul près d'un tiers des enregistrements (13 808 soit 32,26 % du total).

La race est passée n°1 en 2010, renversant à l'époque le sacré de Birmanie. Mais sa croissance est sans égal : parti de 4336 en 2010, il atteint donc 13 808 en 2018, alors que le sacré de Birmanie, toujours second, présente une évolution irrégulière (néanmoins à la hausse depuis 5 ans) et demeure sous la barre des 5000 en 2018 (4962 pedigrees soit 11,6 % du total).

Peu de changement dans le top 10

Les 10 mêmes races de chats forment d'ailleurs le top 10 en 2018. Le seul changement, toutefois notable, est la montée du ragdoll en 5e place. Celui-ci dépasse désormais le british shorthair, qui le remplace en 6e position (voir figure en illustration principale).

Et dans ce top 10, seuls les 9 premiers ont compté cette fois plus de 1000 naissances dans l'année, l'exotic shorthair étant descendu à 989. Avec le persan, il est la seule de ces 10 races à montrer une évolution à la baisse :

  1. Maine coon : 13 808 (+13 %)
  2. Sacré de Birmanie : 4962 (+3,8 %)
  3. Bengal : 3314 (+0,7 %)
  4. Persan : 2754 (-2,8 %)
  5. Ragdoll : 2505 (+12,6 %)
  6. British shorthair : 2388 (+2,6 %)
  7. Chartreux : 2230 (+2,7 %)
  8. Norvégien : 1757 (+9 %)
  9. Sibérien : 1398 (+15 %)
  10. Exotic shorthair : 989 (-4 %)

Des statistiques pour les 28 races les plus représentées

Outre les inscriptions, le LOOF publie donc aussi d'autres données, relatives aux naissances, aux reproducteurs et aux éleveurs, pour chacune des 28 races ou groupes de races félines qui ont compté au moins 200 naissances enregistrées depuis 2003. Des données qui sont susceptibles d'intéresser les vétérinaires qui suivent les élevages ou comptent leurs propriétaires dans leur clientèle.

Selon le LOOF, le nombre de ces éleveurs s'élève à 9 300 (éleveurs ayant enregistré au moins une portée née depuis moins de 2 ans). La carte ci-après en montre la répartition sur le territoire.

Répartition géographique des éleveurs ayant enregistré au moins une portée née depuis moins de 2 ans (n=9299)

Statistiques du LOOF toutes races confondues, 1er janvier 2019.

 

Toutes races confondues, la taille moyenne des portées s'établit à près de 3,5 chatons. Et en termes de saisonnalité, les mises-bas s'observent essentiellement au printemps et en été, avec un pic des naissances en avril-mai.

Concernant les reproducteurs, le LOOF recense environ 8400 mâles actifs et 16 800 femelles actives. Mais 1600 « étalons », et de même 4400 chattes reproductrices, contribuent à eux seuls à plus de 50 % des naissances (portées nées dans les 24 derniers mois).

Quelques milliers de reproducteurs ont également été importés ces deux dernières années (un peu moins de 3000), le plus souvent de Russie (367 mâles et 634 femelles).